L’HISTOIRE DES HAMEAUX

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LES AYES

Ce mot est d’origine germanique. Il eut d’abord le sens de haie, plus tard, il désigna une clôture.

CHAMP BOURGEYRON

Les géomètres de 1836 ont changé le mot de Bourget en Bourgeyron. Ce mot vient d’un groupe de maisons formant un petit bourg, d’où Bourget puis Bourgeyron.

CHARPENAY

Il désigne un lieu où les bois de charmes (latin carpinus) se font nombreux. On trouve la commune de Charpey dans la Drôme, et de nombreux lieux-dits Charpenay un peu partout. Dérivés : Charpiot, Charpiat, Charpillat, Charpillet, Charpillon (Franche-Comté, Champagne), Charpille (Auvergne).

CHATELARET

Vient du mot Châtelard que nous retrouvons également à Montagnieu, signifiant château-fort. Châtelaret est donc l’équivalent d’un petit château-fort.

LE CORSAT ET LE CORZAT

Ces deux lieux-dits ne sont pas éloignés l’un de l’autre. Le Corsat est au Nord des Rivoires et le Corzat est situé entre les Arfants et les Grandes Pièces. Ils ont sans doute la même origine mais ont été orthographiés différemment. Ces mots peuvent désigner une croisée de chemins, en patois « cruzia » ou un creux « une « crosa » en Provençal.

LA CRETE

Au XIVème siècle ce nom est déjà dans l’histoire avec une orthographe différente : Creyta. Pourquoi ce nom ? S’agit-il d’un terrain crayeux, fait de craie, en latin « creta » ? Il est plus probable que notre Crête signifie « petite élévation de terrain » en latin « crista ».

LE CURTIL

Ce nom désigne un jardin proche d’une maison rurale.

MARLEZET

On trouve déjà ce nom au XIVème siècle. Il est écrit Marleysetum. Au XVème siècle il s’écrit Marleyzetum. Faut-il le rapprocher de Marlieu qui s’écrit au XIIIème siècle Marilleu ? Marlezet pourrait désigner une terre où se trouve beaucoup de marne.

MONSIEUR LIEVRE

Sous l’ancien régime, la chasse était généralement réservée à la seigneurie. Les autres habitants devaient acheter le droit de chasser. Tout propriétaire noble, digne de ce titre, se devait à lui-même de ne pas tirer profit du produit de sa chasse en vendant le gibier. Si un seigneur pauvre en argent ou en générosité passait outre, les voisins le dénommait « Monsieur Lièvre » ou « Monseigneur Lièvre ». Pour mémoire, ce lieu était réputé pour la présence de nombreux lièvres.

LA PERROSSIERE (OU LA FERROSSIERE)

Ce mot nous révèle-t-il une carrière de pierres ou un champ de poiriers ? On sait qu’en patois, la poire ou le poirier s’appellent Perreu et Perou. A vous de choisir.

 

PIERRE BLANCHE

Certains pensaient qu’il s’agissait d’une carrière de pierres blanches au pays du noir lignite. Plus vraisemblablement, il s’agirait du souvenir d’une borne haute blanche, ancienne, marquant les limites de biens seigneuriaux importants.

PLAMBOIS

Vient de PLAN : platanes, BOC : bois (mot celtique). Plambois signifie maisons construites dans un bois.

LA POULOUSSIERE

En patois cela signifie un coin où abondent les prunes appelées « poulouchies », « pelorses », etc.

PRE MAUDIT

Ainsi nommé parce que cette terre au fond d’une cuvette était couverte d’herbes folles et empoisonnées qui tuaient les bovins et les ovins qui s’y aventuraient. La présence de nombreux serpents pourrait également justifier de ce nom.

 

RUY JAILLET

C’est la réunion des deux noms des principaux ruisseaux qui traversent notre commune. En se joignant, les deux cours d’eau venus l’un de la Mure, l’autre de la Maison Blanche, ont pris le nom de Ruy Jaillet. Nous reLES AYES

Ce mot est d’origine germanique. Il eut d’abord le sens de haie, plus tard, il désigna une clôture.trouvons la racine de ces deux mots désignant les communes de Ruy à l’ouest de Bourgoin et Jallieu avant leur fusion. Ces deux mots, d’origine latine, ont le même sens et désignent un cours d’eau – RUY : origine latine RIVUS : ruisseau et JAILLET : s’appliquait aux domaines à l’abord marécageux et boueux. Ces deux ruisseaux se rejoignent au Petit Moulin.

LES VAUDRINES

Deux possibilités pour ce terme : La vaudrine est la terre qui produit les vaudres. La vaudre est une plante appelée en français pastel ou aussi guesde. Elle était jadis recherchée pour en retirer le bleu des

teinturiers. Ce mot aurait eu, comme Varrioz, sa première lettre transformée en V. Dans ce cas, ce lieu-dit devrait être écrit Baudrines et tirerait son origine d’un atelier de baudriers situé près de Châtelaret.

VENTRAVAN(T)

On l’écrit aujourd’hui VENTRAVENT. On retrouve une similitude de noms de lieux dans la Drôme avec Ventabran et Ventavon dans les Hautes-Alpes. En entendant ce nom, on éprouve la sensation d’un coup de vent. Ce nom a sans doute été donné à une terre bien exposée au vent, à un «vent de traverse ».

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